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Stéphane DIAGANA, Expert Sport Santé

Stéphane Diagana a puisé, dans la promotion du sport et de l’activité physique comme vecteurs de santé, la sève de son engagement professionnel et bénévole. C’est à ce titre que le champion du monde 1997 du 400m haies a accepté d’intégrer le conseil d’administration de la fondation autosphere.

Stéphane, est-il dans vos habitudes de donner votre accord à des fondations d’entreprises ?

« Par le passé, j’ai été régulièrement sollicité, mais le projet de la fondation autosphere est seulement le deuxième auquel j’accepte d’adhérer, après avoir été, pendant quelques années, administrateur de la Fondation GDF-Suez. Lorsqu’on place, au cœur de ses priorités, l’enfant, l’adolescent et le développement de leur bien-être, on ne peut que me séduire. »

Quelle est votre vision du sport comme moteur d’épanouissement ?

« C’est une thématique qui m’est chère, puisqu’elle est l’essence-même de mon engagement. Tous les jeunes n’ont pas une perception identique de ce qu’ils sont et de ce qu’ils peuvent faire. Chaque rencontre est de fait unique, mais le message vaut pour tous. L’idée que je m’efforce de transmettre est que le sport est un formidable catalyseur d’énergie. J’essaie de les convaincre d’éviter la facilité. Seule la difficulté vous transforme. »

Repousser ses limites aide donc à grandir ?

« Je crois que c’est encore plus vrai dans le monde qui nous entoure. Les enfants et ados d’aujourd’hui évoluent dans un univers trop souvent vicié par le paraître et le virtuel, mais aussi par la violence et l’argent facile. Le sport, quel que soit son niveau de pratique, est un moyen de s’élever, socialement et humainement, d’apprendre, sur soi-même et sur les autres, de se sublimer. Moi-même, je m’ennuie dans le confort. J’aime me retrouver sur le gril. Et pourtant, je n’ai pas les mêmes conditions de vie que bien des gamins. Aller de l’avant, voir ce qu’il y a derrière le miroir, voilà ce qui fait grandir ! »

Vous étiez consultant pour France Télévisions lors de la retransmission des Jeux olympiques et paralympiques de Rio ? Les jeunes que vous rencontrez vous parlent-ils souvent des images qu’ils ont vues ?

« Je crois que les cent heures de diffusion des Jeux paralympiques en ont marqué plus d’un. Les plus observateurs m’ont dit s’être rendu compte que le sport dépassait les barrières du handicap. J’ajouterai qu’à un même degré de souffrance et d’excellence, il n’y a plus de différences de couleur, de pratique sexuelle ou de niveau social. Le sport, c’est la première marche vers le mieux-vivre ensemble. »

En tant que membre du Conseil d’administration de la fondation autosphere, vous participez à la sélection des projets présentés. A quoi vous montrez-vous le plus vigilant ?

« En toute sincérité, nous avons l’occasion d’échanger avec les porteurs de projet et, pour moi, c’est la volonté animant les équipes qui prime sur toute autre considération. Cette réflexion permet d’accompagner des envies fortes. Et elles sont nombreuses. »

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