Nouveau regard sur la myopie infantile
Objectif : Contribuer à la réalisation d’une étude de prévalence de la myopie en population infantile dans le département de la Vienne.
Concept : AMAM a à son actif plus de dix années d’accompagnement de patients atteints de maculopathie myopique, d’aide à l’acceptation et à la gestion de leur handicap et de lutte contre les risques de cécité. Hébergée par le service d’ophtalmologie du CHU de Poitiers, l’association fait également du soutien à la recherche un moteur d’engagement et est aujourd’hui à l’origine d’un projet de grande ampleur. A son initiative, une étude va en effet être prochainement menée, en collaboration avec le Rectorat de l’Académie de Poitiers, pour évaluer la prévalence, dans le département de la Vienne, de la myopie en population générale infantile.
Principale cause de déficience visuelle dans le monde, la myopie est devenue un enjeu de santé publique. Pour autant, la prévalence de cette maladie chez l’enfant est mal connue dans notre pays. D’où l’intérêt du projet en gestation. « Outre le dépistage des cas précoces, cette étude aura pour mission de définir s’il existe, oui ou non, une différence de prévalence entre garçons et filles et si les habitudes environnementales modifient cette prévalence », étaie le Pr Nicolas Leveziel, responsable du service d’ophtalmologie du CHU de Poitiers et président du comité scientifique d’AMAM.
Entre 1200 et 1300 enfants des milieux urbain et rural de la Vienne, élèves de classes de CP, CM1, 5e et 3e, et donc représentatifs de différentes classes d’âge entre 6 et 14 ans, sont potentiellement concernés par cette étude et l’examen oculaire proposé au CHU. Non invasive et de courte durée (5 minutes environ), la mesure de la réfraction sous cycloplégie alors réalisée permettra de dépister des enfants myopes non équipés de verres correcteurs et de fournir aux parents une prescription d’une correction optique.
« Nous prévoyons de réaliser l’ensemble des examens sur une période d’une année. A l’issue, les informations recueillies devraient nous permettre d’adapter au mieux l’offre de santé publique pour dépiste et freiner les cas de myopie et suivre les enfants qui en sont atteints. »
Nicolas Leveziel, responsable du service d’ophtalmologie du CHU de Poitiers et président du comité scientifique d’AMAM.
Crédit Photo : CHU de Poitiers
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