Cap Handi, le bon vent du large

Cap vers 2017, de la nécessité d’aller plus loin

Objectif : Optimiser les équipements du voilier de l’association et le rendre encore plus accessible aux personnes en situation de handicap, en vue de sorties hauturières collectives. Financer des voyages pour le plus grand nombre, tout au long de l’année.

A l’issue de sa première Route du Rhum, en 2014 -il renouvellera l’expérience en 2018-, Christophe Souchaud a eu l’idée d’effectuer le voyage retour, de Pointe-à-Pitre à Saint-Malo, avec des équipiers en situation de handicap, transformant son Rhum solitaire en Rhum solidaire. Il n’en fallait pas plus pour le décider à faire partager plus durablement son goût du large aux personnes en fauteuil, mal et non voyantes, mal et non entendantes.

Depuis un an et demi, l’association rochelaise Cap Handi, que le skipper a lui-même portée sur les fonts baptismaux, rend l’aventure de la voile hauturière (les périples dépassent les quatre jours) accessible à tout un chacun. Elle possède son propre voilier, doté d’équipements adaptés aux normes réglementaires de sécurité, et propose régulièrement, à des groupes de six à huit « mousses », de sillonner les mers du monde.

Essentiellement soutenue par des mécènes privés, l’association mise sur la recherche et le développement pour optimiser le confort de son bateau. Elle envisage en outre d’inviter un maximum de personnes handicapées, parmi lesquelles nombre d’adolescents, à prendre part aux sorties festives cochées à son calendrier.

Après avoir fait découvrir, en collaboration avec l’association bretonne Vagdespoir, en avril, la voile à trois cents personnes en quinze jours, puis participé, en mai et juin, à des manifestations nautiques avec des élèves d’instituts médico-éducatifs de la Vienne et de Charente-Maritime, Cap Handi décrochera le Graal en octobre. Son voilier a en effet été choisi comme bateau accompagnateur de l’édition 2017 de la Mini-Transat 6.50. Une sacrée reconnaissance.